Les problématiques de gestion du littoral face aux effets du changement global sont universelles. Echanger et mutualiser les acquis de l’expérience permettent de les appréhender. En décembre dernier, Adrien Cheminée, notre directeur scientifique et Carla Di Santo, notre responsable de sciences participatives, se sont envolés en direction de Kribi, dans le cadre du projet de Renforcement de la résilience du Parc Marin Manyangue Na Elombo Campo face aux changements globaux (REPAMAC) au Cameroun.
L’objectif principal de REPAMAC, porté par l’African Marine Mammal Conservation Organization (AMMCO) en partenariat avec Septentrion Environnement et l’association Tube Awù, est double : mener un diagnostic écologique pour mieux comprendre le territoire littoral et marin, et renforcer les capacités des acteurs locaux, notamment les communautés fortement engagées, pour mener à bien leurs objectifs de gestion durable du Parc marin.
Deux événements ont marqué cette première visite. D’une part, la participation à un atelier sur la gouvernance partagée et la cogestion opérationnelle dans les aires marines protégées, au cours duquel le projet REPAMAC a été officiellement lancé. Et d’autre part, la participation à la 4e édition du Congrès “Street Whale”, événement annuel organisé par AMMCO visant à réfléchir aux stratégies de protection des écosystèmes marins et au développement durable des communautés.
La mission s’est poursuivie à Ebodjé, dans le Parc National Marin, avec une visite des sites d’étude le long du littoral et dans les mangroves, ainsi que des échanges enrichissants entre membres des ONG partenaires et les communautés locales fortement engagées.
Le repérage des sites, l’identification des espèces rencontrées, la règlementation à prendre en compte et les aspects logistiques sont autant de thématiques qui ont pu être abordées durant cette première mission.
L’équipe retourne sur place en avril et en juillet afin d’assurer la formation des guides locaux du Parc marin Mayangue Na Elombo Campo à la plongée sous-marine et réaliser les inventaires naturalistes.
Ce projet bénéficie du soutien financier du programme ProBioDev géré par le Comité Français de l’UICN.